DEUXIEME ETAPE DU VOYAGE DE BABAR AUTOUR DU MONDE
Babar et son équipage, rentrés à mi-décembre du périple nordique, piaffaient d’impatience pour un nouveau départ.
Le cap devait être mis, en avril, sur la Turquie, l’Iran et la péninsule Arabe. Le calendrier et la destination allait changer au fil du premier semestre. Notre « Mémé Vaud » en fin de vie allait prolonger notre séjour tandis que le développement du MERS ( Middle Eastern Respiratory Syndrom avec plus de 200 morts au premier semestre), épidémie semblable au SRAS, qui avait affecté l’Extrême-Orient en 2003-2005, réoriente notre cap en direction d’un continent que nous espérons moins troublé.
Cette réorientation intervient début juin et nous pouvons ranger les cartes routières et guides de Turquie, d’Iran et des pays du golfe. Les préparatifs vont dès lors à un rythme soutenu pour trouver un bateau pour la traversée de Babar. C’est finalement un trajet Anvers-Montevideo qui est retenu et nous renonçons à accompagner notre véhicule, compte tenu des expériences mitigées, sur la qualité de vie à bord, de certains de nos précurseurs. Nous devons livrer Babar au port d’Anvers le 6 août, pour une traversée qui devrait durer jusqu’au 30 sous réserve des aléas que connaissent souvent les cargos.
Notre horoscope solaire doit être dans une mauvaise constellation puisque comme en 2014, nous constatons une quinzaine de jours avant le départ que les 2 mêmes panneaux solaires qui avaient surchauffés l’an dernier sont à nouveau grillés après les grosses chaleurs de début juillet, diagnostique confirmés par nos amis spécialistes François et Cricri. Notre montée vers Anvers, prévue dès le 2 août doit donc passer par Sigmaringen pour que notre constructeur Füss effectue la réparation. Nous quittons Le Vaud le 2 août vers 18 heures… après une journée consacrée à diverses finitions et compléments de chargement (en amélioration par rapport au départ de 2014 à 22 h 30!). Babar est désormais équipé d’un magnifique spoiler en aluminium sur l’avant du toit de la cabine et d’un couvercle de même matière pour protéger la roue de secours des agressions du soleil.
L’étape de réparation du « système solaire » chez Füss se déroule le lundi et le mardi et les régulateurs et les diodes de protection des panneaux sont également changés.
Nous atteignons Anvers, le 6 août en fin de matinée. Babar est douché, et certifié plus propre qu’un éléphant du cirque Knie, conformément à la demande de la compagnie maritime. Il est livré le lendemain matin sur le parking d’un bassin situé à plus de 25 kilomètres du centre d’Anvers qui a un port gigantesque.
Le vrai départ des globetrotters a lieu le 20 août de Genève à destination de Buenos Aires. Le parrain et la marraine de BABAR, Benno et Anne-Marie, nous font la grande surprise de nous attendre à l’aéroport de Genève pour nous dire au revoir.
Après un voyage confortable nous atteignons Buenos Aires, ville que nous connaissons déjà un peu. Cette métropole, qui compte plus de 3 millions d’habitant est dynamique et séduisante avec son mélange de quartiers identifié à différentes sources d’immigration, et ses nombreux immeubles fin XIXème début XXème siècle qui témoignent de son opulence à cette époque.
Nous passons 5 jours dans la capitale argentine, alternant balades et recherche de cartes pour la suite de notre voyage. Nous ne manquons pas de nous rendre dans la librairie Ateneo, établie dans un théâtre de la belle époque, et qui est sans conteste parmi les 10 plus belles librairies du monde.
Nous partons pour l’Uruguay, où nous allons prendre des cours d’espagnol et retrouver Babar, le 27 août. Un ferry nous fait traverser le Rio de la Plata jusqu’à Colonia de Sacramento puis un car confortable nous conduit en 3 heures jusqu’à Montevideo.
Si vous avez envie d’un bon restaurant :
- LOS NAZARENAS Reconquista 1132, Buenos Aires www.lasnazarenas.com.ar
Excellent restaurant typique, clientèle argentine, très peu de touristes.
Vous trouverez notre voyage en Uruguay, en cliquant sur URUGUAY dans la colonne de gauche
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