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MISE A JOUR 20.10.18

RUSSIE

du 19 au 24 septembre 2018

parcouru 983 km dont 22 km de piste


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19 septembre 2018 Fiodorovka (Kazakhstan) - Troitsk - Kidysh (Russie)
Gris, légère pluie puis éclaircie l’après-midi, 15 à 18°C.

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Nous avons passé la nuit à côté du supermarché d’un petit village marqué par un immense silo à céréales ainsi que son prédécesseur et des installations industrielles délabrés.

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Les oies, présentes dans tous les villages, nous saluent avant que nous ne retrouvions le ballet des batteuses de chaque côté de la route. Dans les parcelles déjà moissonnées, les gros tracteurs ont déjà commencé les labours, principalement avec des herses à disques.

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Nous apercevons nos premières forêts de bouleaux qui nous rappellent que nous retrouvons la Russie à la longitude du début de la Sibérie.

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Un peu après 11 heures, nous arrivons à la file de camions qui attendent le passage en douane. Nous la remontons sur 2,3 kilomètres pour atteindre le portail d’entrée sur la plateforme douanière. En une demi-heure les formalités de sortie du Kazakhstan sont faites et le véhicule visité et humé par un chien. Je dis naturellement oui au douanier qui me demande si le chien peut monter, mais les marches striées de notre escalier le rebute et il reste dehors. Nous passons ensuite à la douane russe et en un peu plus d’une heure les formalités et visite du véhicule sont faites avec des fonctionnaires très corrects. Le chien hume le tour du camion mais n’est pas invité à monter.
Nous parcourrons une dizaine de kilomètres pour arriver sur le contournement de la ville russe de Troisk. Là nous repérons facilement le bureau du système russe de taxe poids lourd pour les véhicules de plus de 12 tonnes. Nous nous parquons à proximité et entrons dans le bâtiment au rez duquel nous perdons quelques minutes sur un automate qui ne fait pas partie du système Platon. Nous montons ensuite au premier étage où nous trouvons un terminal adéquat. Le système a malheureusement oublié l’identité de Babar et il faut repartir de zéro, heureusement en anglais. Nous devons annoncer des itinéraires sur un maximum de sept jours et payer les kilomètres de route fédérale à parcourir. Au moment du paiement, comme à Kursk, notre carte de crédit étrangère ne passe pas… Finalement on nous indique un bureau, au fond du couloir, où la responsable charmante et souriante de Platon nous prend en charge, enregistre nos itinéraires pour les trois prochaines semaines et encaisse notre taxe avec un terminal non xénophobe.
Après le casse-croûte, nous reprenons la route, vers l’Ouest, en direction de la chaîne de l’Oural, chaîne de montagne qui marque, depuis le début du 18ème siècle et sur décision du Tsar Pierre Ier, la limite entre l’Europe et l’Asie. Nous nous approchons des montagnes en traversant de vastes plaines légèrement vallonnées souvent couvertes de grands champs de céréales ou de prairies avec des vaches parsemées de grandes meulent de foin en vue de l’hiver.

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Ces étendues sont souvent entrecoupées de haies ou de forêts de bouleaux que nous retrouvons avec plaisir au sortir des steppes kazakhes. Nous stoppons vers 17 heures à proximité d’une ancienne petite mine à ciel ouvert, au-dessus du village agricole de Kidysh, et sommes salués par un arc-en-ciel. Le ciel qui s’éclaircit vers l’Ouest nous offre de belles lumières de fin de journée.

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20 septembre 2018 Kidysh (Russie) - Maighashta
Couvert et légère pluie l’après-midi, 7 à 8°C après une nuit à 3°C.
La nuit a bien rafraîchit la température et le soleil est resté au lit ce matin ! Nous sommes dans les prémices l’Oural, à seulement 400 mètres d’altitude, mais l’influence de la montagne se fait sentir. La chaîne de l’Oural se déroule dans le sens Nord-Sud, sur plus de 2'000 kilomètres, depuis la mer arctique de Karma, jusqu’à la frontière du Kazakhstan à environ 500 km au Nord des mers d’Aral et Caspienne. La largeur maximum de ses plissements est d’environ 200 km et sa superficie d’environ 40 fois la Suisse. Ses sommets culminent à plus de 1'800 mètres dans sa partie septentrionale et à environ 1'600 mètres dans sa partie méridionale. Dans sa partie centrale, ils ne dépassent guère les mille mètres, faisant de cette région un véritable seuil vers la Sibérie. La chaîne s’est formée il y a environ 300 millions d’années, au moment du rapprochement des terres émergées pour former un seul continent, la Pangée. Par la suite sa croûte a été brisées par les mouvements continentaux, laissant apparaître de nombreuses richesses minérales comme les sel de gemme, plus grande réserve mondiale dans la région de Perm, ou des minéraux riches en fer, en cuivre, en platine, en argent, etc. L’Oural a été occupé dès la période de la préhistoire par des peuples nomades ou sédentaires, ces derniers ayant mis au point, en précurseurs, la technologie du bronze qu’ils diffusèrent vers la Chine 2'000 ans avant notre ère. Même si Hérodote avait mentionné son existence, la première exploration de la chaîne fût réalisée au 12ème siècle par des marchands de la république de Novgorod. Son accès fut cependant facilité après la conquête du khanat de Kazan en 1552 par le premier Tsar de Russie, Ivan le terrible, puis la soumission des khanats de Sibir, en 1600 et d’Astrakhan. Ivan accorda en 1558 la concession de développer le versant oriental de la chaîne à la famille commerçante Stroganov, qui devint au fil des siècles la plus riche du pays, l’un des principaux soutiens financier des Tsars, et fut anoblie. C’est sous l’impulsion du Tsar Pierre Ier, dit le Grand, que les premiers métallurgistes s’installent, au début du 17ème siècle, sur le versant oriental de l’Oural, bien accueillis par les populations locales. C’est le début de la grande aventure métallurgique de la région qui deviendra le troisième centre industriel du pays et fournira la majorité de l’armement lourd aux armées russes pendant la deuxième guerre mondiale.
Nous démarrons sur une piste qui suit l’extrémité Ouest du village où nous découvrons les vastes bâtiments d’un ancien kolkhoze dont la majorité des toits sont percés. Les piles de balle ronde et le parc des machines montrent pourtant une activité agricole réelle.

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Notre piste traverse en suite une belle contrée où alternent cultures, prairies, haies et forêts. Le ciel laisse parfois passer un rayon de soleil qui redonne un magnifique éclat à cette campagne.

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Nous rejoignons ensuite l’asphalte et piquons au sud en direction de Magnitogorsk, grande ville d’industrie lourde de 400'000 habitants que nous évitons par son contournement Ouest. Nous regardons sans envie ses grandes cheminées cracher leur fumée dans les faubourgs.

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Le complexe industriel fut développé, sur ordre de Staline, dans les années 30, pour produire annuellement jusqu’à 4 millions de tonnes d’acier. Nous nous approchons ensuite des montagnes de l’Oural et… de la pluie. Les villages que nous traversons laissent peu à peu apparaître les belles maisons en bois, traditionnelles de la région.

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Chaque village a une petite scierie et les rondins taillés sont assemblés en carrés pour sécher.

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En remontant, vers le Nord, une vallée longitudinale nous retrouvons la pluie et nous arrêtons pour la nuit, en bordure du petit village de Maighastha qui est à l’écart de la route.

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21 septembre 2018 Maighashta - Iltiebanovo
Couvert à nuageux, quelques éclaircies en fin d’après-midi, 8 à 12°C après une nuit à 6°C.

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Nous sommes au cœur de la chaîne de l’Oural dont les sommets culminent dans cette région aux environs de 900 mètres. L’éclat des feuillages d’automne des bouleaux et sorbiers est malheureusement atténué par le manque de soleil.

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Celui des maisons du petit village où nous avons dormis l’est également, ce qui ne nous dissuade pas d’y faire une petite balade matinale. Les isbas, toutes en madrier bois et au toit de tôle sont entourée de barrières et de parois de bois souvent colorées.

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L’entourage des fenêtres est l’élément décoratif principal et traditionnel, constitués de bois finement découpé et peint.

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Jusqu’au 15ème siècle les isbas n’avaient pas de fenêtres de manière à protéger leurs habitants des rigueurs du climat. Dès cette époque des ouvertures furent pratiquées, d’abord dans les maisons des plus riches familles, puis généralisées ensuite. Dans la mystique ancienne russe, l’isba est un être vivant et de nombreux symboles sont présents dans sa construction. Ainsi les fenêtres sont les yeux qui permettent de regarder le monde extérieur et les décorations de leurs montants visaient à empêcher l’entrée des mauvais esprits par ces ouvertures. Les façades pignons ont en général trois fenêtres en référence à la trinité, ce qui montre le mélange entre mystique et religion.
Nous parcourrons les chemins en terre du village en observant ces belles maisons entourées de grands jardins et de meules de foins protégés par des clôtures en bois.

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Les maisons sont raccordées au réseau électrique mais il n’y a pas d’éclairage public dans ce village d’environ 200 habitants. Les volailles, principalement des oies et des canards, divaguent à leur aise entre les maisons et la petite rivière qui sépare les deux versants du bourg leur offre un beau terrain de vie.

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Les habitants sont plutôt fuyants, rentrant dans leur propriété à notre vue, jusqu’à ce que je salue un homme de loin. C’est Nuursan, un homme d’une cinquantaine d’année qui a fait son service militaire dans les chars, en Allemagne de l’Est, et qui en a gardé quelques mots d’allemand. Il sait que la Suisse est neutre, preuve que son instruction militaire, comme la nôtre incluait l’environnement géographique et politique.
Vers 10 heures nous reprenons notre route entre crêtes boisées et petits villages aux belles isbas. Nous apercevons parfois une mosquée, car nous sommes en pays musulman, autrefois territoire du Khanat de Kazan.

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Les communistes ne semblent toutefois pas avoir laissé aux mosquées davantage de chance qu’aux églises. Nous traversons la république de Bachkirie, qui couvre 140'000 km2 dans la région Sud de l’Oural, dont plus de 60'000 km2 de forêts. Le sous-sol de la région est très riche en pétrole, gaz, et nombreux minerais dont la lignite bitumineuse. L’exploitation de ces ressources a provoqué l’arrivée de nombreux russes qui représentent aujourd’hui 35% de la population contre 30% pour les bachkires d’origine. En 1990 la république a d’abord déclaré son indépendance avant d’intégrer en 1992 la Fédération de Russie. Nous poursuivons notre « remontée » de l’Oural et faisons une escale ravitaillement dans la ville de Beloretsk qui a un bazar entourant un marché central de plusieurs bâtiments.

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La ville a été fondée en 1762 autour d’un site métallurgique devenu un combinat qui produit du fil métallique et emploie 14'000 ouvriers. Nous bifurquons ensuite au Nord-Est pour poursuivre sur le pied oriental de la chaîne entre forêts, lacs, rivières et petits villages d’isbas souvent magnifiques.

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Nous constatons avec plaisir que certains posent des fenêtres isolantes en conservant ou recréant les cadres typiques des isbas, ce qui maintient leur charme.

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Nous nous installons pour la nuit au village d’Iltiebanovo sur les rives du lac homonyme.

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22 septembre 2018 Iltiebanovo - Kasli
Après un beau levé de solleil, entre les nuages, nous quittons notre petit village côtier et ses nombreuses oies.

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Nous poursuivons notre montée vers le Nord au long du piémont oriental de l’Oural, entre forêts, petits villages et lacs. Nous sommes à la hauteur de Chelyabinsk lorsque nous traversons la région de Miass, grande cité industrielle de 150'000 habitants, fondée en 1773 autour de l’extraction du cuivre. En 1941, face à l’avancée de l’armée allemande vers Moscou, une usine de construction d’automobile est évacuée et implantée à Miass pour devenir une usine de construction de camion qui deviendront connus sous la marque Oural. Ce sont ces camions à gros nez, construit principalement pour l’armée russe, que l’on voit dans les films et bandes dessinées et jeux vidéo. Comme de nombreuses entreprises automobiles soviétiques, La marque OuralAZ a eu du mal à renouveler ses modèles et en a produit plusieurs pendant 20 à 30 ans sans changements considérables. La marque a fêté en 1987 son millionième camion et a produit plus d’un million et demi de moteurs dont certains utilisés sous d’autres marque comme Kamaz. Sa capacité de production, de 30'000 véhicule par an, est cependant sous-utilisée et dans les années 90 descend annuellement en-dessous de 5'000 camions. C’est à cette époque que débute un partenariat, avec prise de participation au capital, avec le groupe italien Iveco. A partir de 2008 Iveco devient majoritaire dans le capital et assemble à Miass une partie de sa gamme Iveco Trakker.

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La route est généralement bonne mais parfois creusée de forts sillons par les camions et il faut guider fermement Babar.

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Le soleil ayant écarté les nuages, la luminosité rend les isbas plus belles. Outre les grands jardins qui entourent leur maison, les russes ont pour habitude de cultiver des fleurs derrières leurs fenêtres comme dans de petites serres.

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Cet environnement idyllique est soudain bouleversé par la traversée d’une région minière où vraisemblablement la digue d’un lac de résidus de traitement des métaux a cédé, dévastant toute la végétation du fond de vallée sur son passage.

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C’est la mine de cuivre de Karabash dont nous voyons l’usine d’affinage fumer un peu plus loin. Au-delà des terrils de déchets miniers nous retrouvons la beauté des paysages de l’Oural avec ses forêts aux couleurs automnales, ses zones humides et ses lacs.

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Nous choisissons la rive de l’un d’entre eux, près de la ville de Kychtym, pour aller y bivouaquer.
Après avoir traversé la ville, nous nous retrouvons soudain devant un poste de contrôle militaire avec sas d’entrée, double clôture avec chemin de ronde et abondance de barbelé. Nous sommes arrivés, sans le savoir devant l’une des rares villes fermées qui restent en Russie : Oziorsk. Nous découvrirons par la suite qu’elle a été un grand centre de production de plutonium pendant la guerre froide. Elle a connu, le 29 septembre 1957, un accident nucléaire, placé sur l’échelle de gravité, juste après Tchernobyl et Fukushima. Cet accident, dont le bilan de quelques centaines de morts et de 10'000 personnes évacuées, reste imprécis, n’a été révélé qu’en 1980. L’un des soldats de faction nous indique que nous devons rebrousser chemin, ce que nous faisons sans discuter. C’est une vingtaine de kilomètres plus haut que nous retrouverons la rive du lac, pour une nuit paisible dans l’ignorance du passé tragique de l’endroit.

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23-24 septembre 2018 Kasli - Ekaterinbourg
Nous quittons la rive du lac vers 9 heures, sous un soleil éclatant, pour gagner Ekaterinbourg.
Une des grandes difficultés du voyage nomade en Russie est la rareté des campings qui nous permettent les « rétablissements logistiques ». Il est en effet nécessaire et confortable pour les nomades que nous sommes de trouver tous les dix à quinze jours un endroit équipé pour le ravitaillement en eau et électricité, doté de sanitaires et d’une connection internet pour dialoguer avec les proches. Un endroit pour se poser dans les grandes villes, ailleurs qu’au long d’un trottoir ou sur une place de parc est également souhaitable pour découvrir sereinement la cité. A Ekaterinbourg il n’ y a rien de cela et après bien des recherches nous avons décidé de louer un appartement si nous y trouvons une place de parc adaptée pour Babar. Après quelques péripéties pour cette place, nous louons le logement équipé d’une machine à laver et y passons, infidèles à notre pachyderme, deux nuits entre les cordes à linge.

Ekarerinbourg est aujourd’hui la 4ème ville de Russie avec 1,5 million d’habitants. Située sur le versant oriental de l’Oural, à proximité des cols les plus bas qui traversent la chaîne, elle a été fondée en 1723 et a reçu le nom de l’impératrice Catherine, la femme de Pierre le Grand. Elle s’est développée autour de la métallurgie, en particulier pour la production de fonte, d’acier et de cuivre ainsi que de canons. A partir de la fin du 18ème siècle on construit la route qui relie la ville à la Chine, ensuite à la fin du 19ème siècle de voies de chemin de fer régionales puis du Transsibérien. La ville et sa région sont, dès 1941, un lieu de réimplantation des usines d’armement de la région de Moscou, menacée par les Allemands. Elle devient un centre industriel de l’armement et sera à ce titre interdite d’accès aux étrangers entre 1960 et 1990.
La ville a été en 1917-1918 le lieu de détention puis d’assassinat de la famille impériale russe, placée dans la villa Ipatiev et exécutée dans les sous-sols de celle-ci en juillet 18, peu avant le reprise de la ville par les armées blanches. Cette villa a connu par la suite diverses utilisations comme le stockage d’archive, etc. Elle fut détruite en 1977, sur ordre de Moscou qui craignait qu’elle ne devienne un lieu de pélerinage, sous la supervision du premier secrétaire du parti communiste de l’oblast et de la ville, un certain … Boris Eltsine. Le terrain fut remis en 1990 à l’église orthodoxe qui débuta en 2000 la construction d’une église mémorial, appelée église de Tous-les-Saints-Sur-le-Sang-Versé. Inhumé en 1998 dans la cathédrale Pierre et Paul de St-Petersbourg, la famille impériale repose dans la crypte où se trouvent les tombeaux de la dynastie des Romanov. Le Tsar Nicolas II et sa famille furent canonisés par l’église orthodoxe en 2000 et réhabilité par la Cour Suprême de Russie en 2008.

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Arrivés en fin de matinée, nous installons Babar sur le parking situé entre l’immeuble de l’appartement loué et le cirque.

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Dans un pays où la tradition de ces spectacles est profondément ancrée, les grandes villes russes ont un bâtiment en dur pour héberger leur cirque. Après prise de possession de l’appartement et mise en route de la première lessive nous partons visiter la ville. Nous commençons par voir si il y a des places au cirque pour le spectacle du jour et renonçons car il ne reste que des places au dernier rang. La ville est constituée de bâtiments de toutes les époques, depuis le 18ème siècle jusqu’au bâtiment les plus modernes.

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Nous découvrons des centres commerciaux modernes aux allées interminables bordées des enseignes que nous trouvons chez nous.

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Nous trouvons un superbe restaurant de sushis et nous régalons de poisson cru que nous n’aurions pas osé manger au cours des derniers mois.

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La ville est dotée de larges avenues où circulent des trams.

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Il n’y a pas de vieux quartier homogène car l’explosion économique et démographique, au 20ème siècle, a vu la population passer de 70'000 habitants en 1917 à 1'300'000 en 2000. Les priorités étaient ailleurs que dans la protection du patrimoine et l’urbanisme est hétéroclite faisant se côtoyer vieilles isbas centenaires et tour de verre. Une coulée de verdure, constituée de grands parcs borde, la rivière Isset au long de laquelle la ville fut fondée pour bénéficier de la force hydraulique. La ville est agréable à visiter avec son alternance de bâtiments anciens et modernes et d’espace vert.

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Après avoir visité la place de l’hôtel de ville et son marché nous traversons la rivière pour aller visiter la cathédrale mémorial ornée de belles fresques.

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C’est l’occasion de découvrir quelques maisons du 19ème siècle « dans leur jus ». La zone piétonne du centre-ville alterne aussi les époques architecturales.

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Les commerces variés qui la bordent sont parfois originaux comme ce magasin de textiles et couture de la marque Burda qui s’étend sur plusieurs vastes étages offrant un choix inimaginable de textiles et accessoires pour la couture.

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Un centre commercial expose aussi les voitures rétro des marques soviétiques.

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Le 24 nous visitons la cathédrale Alexandre Nevski, érigée dès 1812 en l’honneur des héros de la guerre contre Napoléon.

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L’un de ses architectes fut Malakhov, qui bâtit plusieurs bâtiments néoclassiques dans la ville et la région, et sa construction dura 40 ans. Nous nous séparons ensuite et je pars visiter le remarquable musée des Beaux-Arts de la ville qui est… fermé le lundi ! Je me console avec la visite d’un énorme magasin chasse et pêche qui est à proximité. Sur trois étages d’environ 300 m2 on trouve tout ce qui est nécessaire pour chasser et pêcher, du bateau pneumatique au fusil à lunette en passant par un choix de 200 à 300 cannes à pêche. La vaste chambre forte des armes et munitions et une véritable caverne d’Ali Baba avec plus d’une une vingtaine de vitrines verticales présentant chacune 12 à 15 armes, de toutes les marques, du plus simple fusil de chasse aux armes automatique, en passant par les fusils à lunette et les armes décorées à l’ancienne comme des Beretta Raffaëlli. Les munitions de tout calibre et de plusieurs marques sont disponibles de même que des accessoires et de nombreux couteaux de fabrication industrielle ou artisanale.

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Je rejoins ensuite Sylviane dans la zone commerciale et nous regagnons notre appartement buanderie pour une deuxième nuit, après avoir acheté une petite machine à laver le linge métal et plastique qui devrait remplacer la boule à tourner à la main.



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